Back to the trees

de Dylan Ferreux et Joakim Scheidegger | En développement | Séries télévisée, fiction, 20 x 6’


 

« Ta saloperie de feu va vous éteindre tous, toi et ton espèce, et en un rien de temps, crois-moi ! Je remonte sur mon arbre. Cette fois tu as dépassé les bornes, Édouard. Et rappelle-toi ! Le brontosaure aussi avait dépassé les bornes. Et où est-il à présent ? Adieu ! Back to the Trees !

Retour aux arbres ! »

À l’aube de l’humanité, en plein miocène, quelque part dans une forêt d’Europe méridionale, une famille d’Homo Sapiens (des hommes presque d’aujourd’hui) se déchire à propos de la direction à prendre collectivement et individuellement pour espérer survivre sur cette terre vierge autant qu’hostile où tout est à faire.

Jusqu'où pousser les innovations et l’expérimentation pour améliorer la « Condition Humaine » ?

Ici, la découverte du feu, préfiguration de la puissance nucléaire, est remise en cause par Vania, l’oncle conservateur, qui voit dans la débauche d’inventions de son frère Édouard, progressiste convaincu et précurseur des « Lumières », une menace pour l’avenir de l’espèce humaine.

« Ne sommes-nous pas des singes dans le laboratoire de l’évolution qui jouons avec une provision toujours plus grande d’ingrédients et de procédés ? » Vania craint que l’homme ne se rende « esclave de ses inventions » et qu’elles ne finissent par le détruire lui et son environnement.

De l’invention de la « lance de chasse » à « l’exogamie », en passant par « l’art rupestre », « la démocratie », « la propriété privée », « la viande cuite » et même « la sieste », Édouard le père de famille, sa femme Gudule et leur fille Cassandre, vont bouleverser l’équilibre « morne et pépère » de l’évolution naturel en propulsant l’Humanité hors de son moule originel en suivant ce principe nouvellement conceptualisé, » Pourquoi continuer à subir l’histoire quand on peut la choisir ?».

Une épopée métaphorique de notre époque 

Cette aventure de l’évolution de l’Humanité se veut riche de nombreux anachronismes ; Prises de positions idéologiques tranchées, manières parfois sophistiquées de s’exprimer, références « modernistes » qui contraste avec l’archaïsme de la situation…etc., sont autant de va et vient entre les époques.

Elle interpellera le spectateur sur des sujets de société que sont l'écologie, le progrès technologique, le devenir des jeunes générations, et la mutation des rapports homme-femme. Dans cette série de fiction, un des sujets dominants est celui du progrès technologique érigé en symbole de la civilisation moderne. A travers certains personnages et épisodes, on suggère une réflexion sur l’usage qui est fait aujourd’hui du progrès, sur quelle base et à quelle fin voulons-nous l’employer ? Ce sujet moteur sera développé dans les oppositions idéologiques entre Édouard et Vania. Ils incarnent deux visions de l’Homme et de son avenir. L’un se trouvait très bien sur son arbre n’agissant que par instinct de survie, alors que l’autre observe, expérimente et développe des outils innovants qui bénéficieront au plus grand nombre. C’est autour de ces antagonismes portés par des personnages forts, le père et l’oncle, que s’articuleront les différents thèmes de la série. Divers en apparence, ces thèmes convergeront tous vers une question centrale : l’Homme se survivra-t-il ? Sans être moralisateur ou manichéen, ce projet sera une ode à la grandeur de l’Espèce Humaine. Il sera parfois également une critique de sa possible décadence. Une métaphore de notre époque à travers les aventures romancées d'une famille d’Homo Sapiens hors-norme qui joue avec le feu pour le meilleur et pour le pire/rire.

Nous nous attacherons facilement aux personnages de cette famille telle la ressemblance et frappante autant qu’émouvante. Comme nous ; Ils explorent leur curiosité, se battent avec leurs doutes, connaissent l’amour, expérimentent la peur et utilisent leurs cerveaux pour rêver le monde. Ne mesurant pas ce qu’ils risquent à pousser la roue de l’évolution avec autant d’enthousiasme, ils engagent malgré eux l’Humanité sur le chemin tortueux de la culture, de la civilisation et peut-être même déjà de son déclin.

  • Titre : Back to the trees

    Réalisation : Dylan Ferreux et Joakim Scheidegger

    Scénario : Dylan Ferreux, Kevin Haeflin, Guillaume Le Gorrec

    D.O.P : A définir

    Genre : Séries télévisée, fiction

    Durée : 20 x 6’

    Format : HD, 2K

    Langue : Français

    Sous-titres : Anglais, Allemand

    Durée du tournage : 30 jours

    Lieux de tournage : A définir

    Tournage : A définir

    Producteur : Ali Sinaci

    Production : AS Cinéma